La biche donne le jour à un unique faon, exceptionnellement à des jumeaux. Elle ne prépare pas de gîte et le petit, qui pèse entre 6 et 8 kilos, naît à même le sol. À la délivrance, la mère mange le placenta – ce comportement vise sans doute à éliminer des traces qui pourraient attirer des prédateurs.



Bien que le faon soit très rapidement capable de se déplacer, il reste couché, dissimulé dans la végétation, pendant une quinzaine de jours. La mère le laisse souvent seul pour se nourrir, mais revient régulièrement l'allaiter et procéder à sa toilette.










En cas de danger, le faon se tapit contre le sol.




Parfois, la biche s'expose pour attirer le prédateur dans une autre direction. Si le danger est imminent, elle peut très bien agresser l'intrus : on a vu ainsi des biches boxer de leurs pattes antérieures des renards ou des sangliers.

Mais très vite, il commence à brouter et, à un mois, le lait maternel ne représente plus que la moitié environ de sa ration quotidienne. Le sevrage intervient à l'âge de 4 ou 5 mois ; toutefois, l'allaitement peut se prolonger jusqu'au cœur de l'hiver.


Quelques semaines après les naissances, la harde se reforme ; les trios familiaux se constituent (le faon de l'année précédente, remplacé par le nouveau-né, est devenu un daguet ou une bichette ; l'aîné a quant à lui généralement quitté leur mère). Les jeunes faons y font leur apprentissage social.





Très joueurs, ils se poursuivent et semblent s'amuser à sauter des obstacles naturels.



Le jeune reste environ deux ans auprès de sa mère, rarement plus, parfois moins s'il s'agit d'un mâle.






















































